Mia Sobolevski

» Pseudo: Lucile » Âge: 23 ans » Comment as-tu trouvé FFVII-R ? j'ai été influencée par trois choux qui sauront se reconnaître  » DC: nop » Mot de la fin: pangolin

« Ah ma chérie, tu es là ! Tu vas pouvoir m’aider… » Son père l’accueillit une casserole à la main, remuant frénétiquement ce qui semblait être une sauce. On n’arrêtait pas un cuistot en pleine action, surtout quand celui-ci était aussi minutieux et méthodique que son père. « Tu mets la table, tu veux bien ? » Elle venait à peine d'arriver et de poser sa valise, qu’elle reprenait déjà ses vieilles habitudes…
Voilà un mois qu’elle avait quitté le cocon familial pour une colocation à Edge. Un mois, qu’elle n’avait pas vu ses parents, tout deux trop pris par leurs emplois respectifs et elle-même occupée à chercher un travail pour payer son nouveau loyer. Sans parler du job de serveuse qu’elle occupait en attendant de trouver mieux…
Un mois… Mais c’était comme si elle n’était jamais partie, rien ne semblait avoir changé. Son père s’affairait comme à son habitude à préparer le repas, sa mère n’avait pas encore sortie le nez de son bureau, sans doute trop prise dans ses recherches.

Le temps était doux, comme un premier jour de beau temps en début de printemps, on décida alors de dresser le couvert dans le jardin. Ils habitaient une de ces demeures typiques de Kalm et bénéficiaient d’un agréable jardin, bien à l’abri des regards. Ce n’était pas une grande maison, elle était même assez modeste, mais elle avait su accueillir idéalement leur famille pendant les vingt-six ans.
Une fois la table dressée, Mia s’octroya une petite visite nostalgique des lieux, pour retrouver ce décor qui lui manquait et qu’elle était pourtant très heureuse d'avoir quitté. Rien n’avait changé, toujours ces bibliothèques surchargées, des livres traînants çà et là, des statuettes anciennes posées au hasard des surfaces planes en guise de déco et surtout, des meubles modernes dans un intérieur pourtant assez ancien avec poutres apparentes... Elle se surprit à penser que l’intérieur était finalement à l’image de ses parents, une sorte de progressisme poussiéreux. Ils avaient toujours arboré très fièrement des valeurs modernes, mais dans leur attitude et dans la manière dont ils l’avaient élevée, Mia ne pouvait pas s’empêcher de constater que ses parents avaient parfois une attitude de petits bourgeois fermés d’esprit. C’était là leur point de contradiction – Mia était persuadée que tout être humain en avait un et qu’une fois cette contradiction identifiée, c'était comme avoir résolu l’énigme de la personne en question. Elle les observait, avec bienveillance, mais aussi avec cette petite démangeaison de ne pas toujours les prendre au sérieux.
Ils étaient tous deux enseignants-chercheurs, son père en biologie et sa mère en géopolitique. La recherche était leur passion commune et ce qui les animait, ça et… la politique, ou plus exactement l’activisme.
Le sujet principal du foyer. Ses parents étant de fervents partisans d’AVALANCHE, Mia avait passé l’entièreté de sa vie à les écouter discourir sur les méfaits de la SHINRA et l’importance de soutenir les actions du groupe écoterroriste. La base même de son éducation reposait là-dessus, on l’avait élevée en lui décrivant la SHINRA comme un grand méchant et AVALANCHE comme les sauveurs de la planète. Si bien qu’elle se surprenait parfois à ne même pas remettre en question cette simple idée, et pourtant sans même avoir les arguments pour la démontrer. Pour elle, c’était comme de dire que la Terre était ronde ou qu’on respirait de l’air : il s’agissait d'une évidence.
Ces parents vouaient une fidélité presque religieuse à AVALANCHE, elle était à la base même de leur environnement sociale voire de leur vie de couple. Tous deux avaient suivi un enseignement universitaire très long, durant lequel ils avaient rencontré des personnes investies dans ces luttes. Au fil de ces nouvelles fréquentations, ils avaient ouvert les yeux sur les actions de la SHINRA. Ils ont ainsi rejoint des groupes de militants anti-SHINRA et pro-AVALANCHE, ce qui leur avaient permis de se rencontrer. Leur amour reposait essentiellement sur leurs convictions politiques, et c’est donc autour de ces valeurs communes qu’ils avaient voulu élever leur fille.

Une voix féminine provenant du fond de la maison brisa le silence qui s’était imposé tandis que Mia faisait ses retrouvailles avec les lieux. « Alors, tout se passe bien dans ton nouveau chez toi ? Tu t’entends bien avec ton colocataire ? » Elle reconnaissait bien là sa mère, toujours à entrer sans détour dans le vif du sujet. Mia fit une réponse concise, comme toujours, ce qui agaçait tant sa mère : « Oui tout va bien, il est sympa. » Elle n’eut de toute façon pas le loisir de s’aventurer dans une description plus détaillée de son nouveau quotidien, son père cria depuis la cuisine qu’il était temps de passer à table.

« Bon alors, et la recherche d’emploi ? » Entonna son père, une fois que tout le monde fut servi. « Oh ça se passe… » Commença Mia mollement mais sa mère la coupa avant qu’elle n’ait réussi à développer son propos. « Tu ne vas pas rester serveuse toute ta vie quand même ? On ne t’a pas payé des études pour rien… » Elle disait cela sans agressivité, c’était comme si elle énonçait une pensée qui lui traversait l’esprit, sans se rendre compte que sa remarque était assez désagréable pour la personne qui la recevait. Mais Mia savait qu’il ne servait en rien de s’énerver, et que d’ailleurs si elle osait mal prendre ce que venait de lui lancer sa mère, cela se retournerait probablement contre elle. « Eh bien justement, j’ai eu un entretien récemment et ça s’est très bien passé. »
Ses parents restèrent silencieux un instant, comme s’ils n’en croyaient pas leurs oreilles. Mia commençait presque à se vexer quand sa mère rompit le silence. « Oh c’est super ça, je suis contente pour toi ! Ce serait pour bosser où ? » Instantanément, le visage de Mia se ferma. Voilà le sujet qu’elle préférait éviter d’aborder. « Eh bien, hum… pour une agence de graphistes. » Avec un peu de chance, ils se contenteraient de cette réponse et ne tenteraient pas de pousser le sujet plus loin. Elle profita du silence pour engouffrer maladroitement dans sa bouche une grande bouchée, il aurait fallu être aveugle pour ne pas voir à quel point leurs questions la rendait mal à l’aise. « C’est super ça, c’est exactement ce que tu cherchais ! » S’exclama sa mère, manifestement satisfaite de sa réponse. Mais c’est cette fois-ci son père qui revint à la charge : « Bravo ma fille, c’est bien… Et ils travaillent pour quels types de clients ? » Mia cru s’étouffer, il avait directement abordé le point sensible, celui qui allait détruire vingt-six ans d’éducation. « Hum… des groupes, des grands… groupes… » Sa voix se fit toute petite, elle pensa pendant un instant mentir et inventer qu’ils travaillaient pour l’épicerie du coin ou même… pour un site porno. Cela aurait sans doute fait meilleur effet. Elle observa tout de suite un regard suspicieux passer sur le visage de ces deux parents. « Comment ça ? Quel groupe par exemple ? » Les yeux de Mia se plantèrent dans son assiette : « Bah genre… hum… la SHINRA… »

A-t-on besoin d’aller plus loin ? La suite est assez dramatique pour Mia, mais prévisible.
L’agence de graphistes pour laquelle Mia venait de passer un entretien d’embauche travaillait avec de nombreuses sociétés, mais son plus gros client était la SHINRA, pour ils concevaient toute sorte de visuels publicitaires. Pour ses parents, il était inadmissible que leur fille unique puisse travailler, même indirectement, pour « ces escrocs » (voire « le diable », ça dépendait de leur humeur). Le déjeuner se termina donc en cris, en larmes et puis… le silence. Un silence qui dura jusqu'à la fin de son séjour. Un silence qui, six mois plus tard, perdure encore, car quelques jours après ce déjeuner Mia reçu un appel de l’agence qui lui annonça qu’ils avaient décidé de l’engager. Enhardie par sa dispute avec ses parents et n’ayant pas vraiment le choix d’un point de vue économique, elle décida d’accepter l’offre. Ainsi, c’est par téléphone qu’elle l’apprit à sa mère, celle-ci lui donna comme seule réponse : « Tu n’aurais pas pu faire mieux pour nous décevoir » et son père refusa de lui parler.

Six mois plus tard, la situation n’avait guère avancé. Elle avait reçu une lettre de son père qui lui expliquait sur plusieurs pages les fondement de son éducation, les valeurs qu’ils avaient voulues lui transmettre, les projets qu'il avait plutôt imaginé pour elle et pourquoi ils vivaient sa décision comme une haute trahison.
Six mois que Mia avait donc décidé de rompre tout contact avec ce qui pouvait la rapprocher de près ou de loin de cet environnement pro-AVALANCHE qui avait pourtant constitué le fondement de son cercle social depuis son enfance. Six mois qu’elle déprimait, à la fois en colère contre ses parents d’être aussi égoïstes et contre elle-même de ne pas être à la hauteur de ce que ses parents attendaient d’elle. Peut-être que c’était elle qui se trompait ? Peut-être qu’en effet, en travaillant, même de façon de détournée, pour la SHINRA, elle ne faisait que les aider à répandre leurs méfaits… Et en même temps, elle était lasse. Lasse qu’on lui dise ce qui était bien ou mal. Elle voulait percuter la vie par elle-même, voir les choses de ses propres yeux pour se forger son propre avis, et non plus vivre à travers l’éducation de ses parents. Et puis elle commençait à douter, vingt-six ans qu’on lui disait qu’AVALANCHE allait sauver le monde, mais s’ils se trompaient ?

Toutes ces pensées s’emmêlent dans sa tête. Posée dans le canapé de son salon, Mia observe son coloc qui gesticule comme un idiot sur un morceau de musique, elle balance un coussin sur ses petites fesses dandinantes mais il l’attrape par le bras et la force à se remuer. « Sois pas toute molle comme ça mon p’tit, c’est mauvais pour ton teint. » Elle se laisse finalement emporter, il la fait tourner sur elle-même tandis qu’elle ferme les yeux et se remplit de ce moment doux, balayant de l’esprit pour quelques heures peut-être ces questions en suspens.

Elle est si chou! Je l'aime déjà. La mère de Mia on dirait la mienne ça m'a fait bizarre Hâte de la voir en action et de lire de nouveau tes super RPs . 

Félicitations, nouveau Masque Muet, tu rejoins la Planète Gaïa. Fraichement présentée au monde, il ne reste plus que quelques petites formalités à régler.

A partir de maintenant, ta destinée va pouvoir s'accomplir mais avant toute chose, il va te falloir recenser ton avatar et demander l'ouverture de ton dossier personnage.

Les relations sont très importantes car personne ne veut se retrouver seul face à une armée n'est-ce pas? N'hésite donc pas à te créer des liens en te rendant ici.

Terminer ta fiche de présentation vient de te rapporter 1000 gils à toi de les dépenser à ta guise dans la boutique. Sache qu'un salaire fixe te sera versé chaque mois pour peu que tu ais publié une réponse RP mais tu peux également gagner des gils lors de combats ou d'event.

Les AP permettant de faire évoluer les matérias, pour leur part, se gagnent exclusivement au combat.

Enfin, les xp seront ajouté automatiquement à chaque réponse RP.

Il est maintenant temps de passer au tirage des HP/MP de base ainsi que des statistiques initiales.
Elles apparaîtront dans cet ordre :
- La Force
- La Vitalité
- La magie
- L'Esprit
- La Dextérité
- La Chance

Pour le cas où ce tirage ne t'irais vraiment pas, il sera possible d'en refaire un mais, attention, ce sera quitte ou double. Seul ce second tirage comptera. Il ne sera pas possible de choisir entre les deux.

C'est tout pour le moment, amuse toi bien et profite de ton expérience sur Final Fantasy VII Rebirth!